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31 décembre 2018 à 06:22

Dimitry Brunet : "Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont appris que les efforts et le travail permettent de progresser"

Ancien jeune joueur de la Jeunesse Saint Jeannaise il y a quelques années avant de rejoindre la Côte Saint André en U11 puis le pôle espoir de Dijon (U14-U15) tout en jouant pour l’équipe de Bourgoin, Dimitry, gardien de but depuis tout petit intègre le centre de formation de Clermont Foot 63 l’été prochain.

 

Quel a été ton parcours depuis tes débuts au foot ?

J’ai commencé dès l’âge de six ans à la JSJ avant de partir pour la Côte Saint-André pendant deux ans (U11-U12). Ensuite j’ai pu jouer pendant trois ans pour le FCBJ en U13-U14-U15 tout en intégrant le pôle espoir de Dijon sur les années (U14-U15). Le week-end je joue avec le club de Bourgoin-Jallieu. En juillet prochain j’intègre le centre de formation de Clermont Foot 63 dans la catégorie U16-U17-U18.

 

Quels sont les moments forts de ta jeune carrière ?

Le premier moment fort c’était à Artas avec la JSJ, on était à un tournoi où à l’époque OIivier Zanca m’a entraîné et j’étais dans la cage, je ne bougerais plus de ce poste car Olive a dit : « j’ai trouvé mon gardien ». Ensuite le tournoi à Chatonnay avant de partir pour la Côte Saint André. J’ai été élu meilleur gardien du tournoi, on était alors en U10. Un peu plus tard en U12, à la Côte Saint-André le tournoi de Vias-Plage où on a gagné le tournoi et une victoire aux tirs au but en finale. Mais on a réussi à s’imposer contre l’équipe une de la Côte en huitième de finale. L’arrivée au FCBJ est aussi importante. 

Ensuite il y a les tests d’entrée au pôle espoir à Dijon, c’était marquant surtout lors des derniers jours où l’on avait pu découvrir les installations du club. Mais avec le pôle espoir je garde aussi en mémoire le match contre Aix en Provence. On gagne 2-1 et c’est la première défaite d’Aix. J’arrête un penalty et m’impose dans de nombreux face-à-face. J’ai eu les félicitations de mon équipe mais aussi de mes adversaires (parents, joueurs et de l’entraîneur).      

Notre début de saison cette année avec Bourgoin en championnat U15 R1 avec une poule très relevée mais avec une équipe qui s’accroche.

Puis le dernier souvenir c’est la signature à Clermont Foot 63 il y a quinze jours.

 

Comment ce sont passé tes débuts au pôle ? A quoi ressemble une journée type au pôle ?

À Dijon avec le pôle espoir, c’est un grand changement, j’étais un peu perdu au début. Au départ nous étions avec les basketteurs et l’intégration a été plus rapide car on s’est mélangé. De plus au niveau du foot on était un petit groupe (14 joueurs) donc on était uni car on a rapidement appris à se connaître. Mais ce qui m’a beaucoup aidé, j’étais le seul gardien du groupe, l’intégration a été plus simple. En rentrant je savais que je pouvais progresser. Tout était différent dans le pôle espoir y compris sur la scolarité.

Sur le fonctionnement du pôle espoir Dijonnais, on commence à 8h jusqu’à 15h30. Ensuite on a entraînement de 16h15 à 18h. On mange à 19h puis on a une heure d’étude avant le coucher dont la limite est 22 h. (Dimitry joue en U15 R1 avec Bourgoin le week-end).

 

Comment s’est déroulée ta signature à Clermont ?

Au mois d’octobre on reçoit un courrier de la part de Bourgoin (club dans lequel je joue le week-end même si je suis au pôle espoir de Dijon en semaine). C’est une lettre d’intérêt de Clermont qui est intéressé par mon profil. Ils voulaient que je fasse un test. Dijon a été informé et le coach du pôle m’a félicité pour la convocation qui a eu lieu à la mi-novembre. On arrive à Clermont et on est très bien reçu par le directeur du centre de formation F.Zago. J’effectue les premiers tests de poids, d’envergure. Avant de rejoindre l’entraîneur des gardiens qui se met en relation avec Bourgoin pour me superviser dans les semaines qui viennent. Pendant cette phase de test j’ai réalisé un entraînement avec l’équipe de Clermont avec de la coordination, des jeux réduits. Ensuite on a mangé au centre avec l’ensemble du groupe et le staff. Dans l’après-midi il y a eu des oppositions, nous étions trois gardiens.

J’ai pris l’échauffement en main des gardiens ce qui a plu à l’entraîneur. Puis nous avons eu une réunion avec F.Zago qui nous a expliqué le fonctionnement de Clermont et la politique du club autour de trois grands thèmes, la scolarité, l’éducation et le football. La réponse, on devait la recevoir sous quinze jours mais quarante-huit heures après la réunion, on a reçu un coup de fil et c’était une bonne nouvelle.

 

Pourquoi avoir choisi Clermont ?

À Clermont l’encadrement est structuré. Il y a de très bonnes garanties sur la scolarité et le football. Clermont m’a tout de suite fait confiance et me propose de m’accompagner sur un projet cohérent de 3 ans pour commencer. Le discours est réaliste, ils insistent bien sur la réussite scolaire car c’est de notre diplôme que l’on va vivre et pas forcément du foot si jamais on n’arrive pas à aller jusqu’au bout. Il y a une notion de travail comme au pôle espoirs et cela me plaît.

 

Tu es issue d’une génération de footballeurs dans ta famille, peux-tu nous en dire un peu plus ? 

On remonte à mon grand-père Roland Brunet, joueur dans les années 60 puis Président de la JSJ dans les années 80, mon père (Stéphane Brunet) a joué à Saint Jean depuis tout petit jusqu’en cadet avant de partir pour la Côte Saint-André. J’ai suivi les traces de mon grand-père et de mon père.

 Je tiens à remercier toutes les personnes (coachs, dirigeants…) qui m’ont appris que les efforts et le travail permettent de progresser tous les jours et que grâce à tout ça l’aventure continue.

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